Voici un article que je trouve intéressant, et qui met le doigt sur une pratique en zone grise, légalement. Mais parce qu’un utilisateur de la plateforme a trouvé un public (320k followers), il a donc une audience à vendre et donc se retrouve rémunéré pour son « travail » (de la part de Twitter/X en l’occurrence, qui a tout intérêt à garder ses utilisateurs captifs, sans « suivre un lien »).
Cette pratique pose évidement des questions de déontologie (mais quel médias ne s’est jamais fait prendre la main dans le sac du « non-citage de sources » ?) et in fine économiques, puisque un utilisateur réussit à monétiser pour son propre compte ce que des journalistes n’arrivent pas/plus à faire pour celui de leur propre média …
Et si ces mêmes journalistes, sur le payroll d’un média, s’emparaient de cette mécanique pour alimenter des flux dédiés, avec les codes de la plateforme ? Twitter/X se retrouverait à financer par effet de bande un média « legacy » (comme le fait déjà depuis des années Google avec son fond pour le Journalisme) …
Tu vois d’autres façons dont les médias et les journalistes pourraient « faire du judo » avec ce phénomène ? Tu le fais déjà et tu as un retour d’expérience qui pourraient être utile à des confrères ? Je serais ravi d’en discuter avec toi :-)
Damien Van Achter
en résidence.
J’accompagne les médias, les entreprises, les institutions et les étudiants dans leurs projets d’innovations éditoriales, leurs processus créatifs, l'animation de leurs communautés et le recrutement de nouveaux talents.
Projets en cours: Bouke.Media (Belgique), RTS (Suisse), La Presse (Canada)